Défendre l’école publique

Publié le par LFGA

Déclaration de l'Association Départementale des Elus Communistes et

Républicains de Seine et Marne (ADECR 77)

Depuis la rentrée scolaire, et avec toujours plus d'ampleur, parents, enseignants et

élus se mobilisent face aux mesures Darcos contre l'école publique, aux milliers de

suppressions de postes et aux atteintes au droit de grève à l'Education Nationale

contenues dans la tentative de mise en place du service minimum d'accueil.

21 organisations se sont constituées en groupement permanent pour alerter et

mobiliser les citoyens sur le long terme pour la défense du service public d'éducation.

Il s'agit de : AFL - Cé - CEMEA - CRAP-Cahiers pédagogiques - FAEN - FCPE -

FEP-CFDT - FERC-CGT - FGPEP - FIDL - Les FRANCAS - FSU - GFEN - ICEMpédagogie

Freinet - JPA - La Ligue de l’Enseignement - SGEN-CFDT - SUD

Education - UNEF - UNL - UNSA Education.

Elles appellent à l’action, dans le premier et le second degré, dans l’enseignement

supérieur, dans le monde associatif, toute cette semaine, autour de la Journée

internationale des droits de l’enfant du 20 novembre.

Un nouveau mouvement de grève dans l'éducation nationale aura notamment lieu ce

jeudi à l'appel de nombreuses organisations syndicales.

L'ADECR 77 poursuit sa démarche de défense et de promotion du service public de

l'Education, avec les moyens d'Etat nécessaires, et le respect du droit de grève.

Dans cette perspective, elle s'associe à l'ensemble des mobilisations qui exigent que

l'école publique soit celle de la réussite pour tous et qu'elle redevienne une priorité

nationale. C’est en ce sens qu’elle invite tous les maires qui ont décidé de ne pas

appliquer le service minimum d'accueil dans leur commune. Elle appelle tous les

maires de Seine et Marne à rejoindre la

Coordination départementale de Seine-et-Marne

des collectivités opposées au service minimum d'accueil à l'école

Celle-ci déclarait le 14 novembre dernier :

La loi du 20 août instaurant un service minimum d'accueil à l'école en cas de grève

des enseignants suscite de nombreuses réserves de fond :

- atteinte au droit constitutionnel de grève,

- substitution par l'Education Nationale de sa mission d'enseignement et transfert

supplémentaire de charges sur des collectivités.

Au delà de ces considérations, c'est la mesure même qui se révèle en pratique

inapplicable par les collectivités auxquelles a été imposée sans concertation une

obligation qu'elles ne peuvent mettre en oeuvre dans un cadre assurant strictement

la sécurité des enfants.

Celle-ci constitue notre responsabilité première et c'est notre responsabilité civile et

pénale qui peut-être engagée, faute que la loi ait prévu un taux d'encadrement

suffisant et qu'elle donne des garanties suffisantes sur la fiabilité du dispositif.

En effet, l'obligation faite aux Maires d'établir une liste de personnes susceptibles

d'assurer la garde des enfants après avoir vérifié "leur moralité" relève d'une

conception pour le moins contestable et risquée.

De surcroît la démonstration a été faite par plusieurs communes de France, dont la

Ville de Paris, de l'inapplicabilité de cette disposition.

En raison de tous ces éléments, nous ne sommes pas en mesure de mettre en

place ce service dans nos communes et convions les collectivités à se joindre à

nous. »

L'ADECR 77 soutient totalement cet appel.

Pour l'ADECR 77

le Président

MICHEL BILLOUT

Sénateur de la Seine et Marne

 


 

Un groupement permanent et une coordination départementale se mettent en place pour relayer l'information citoyenne et dénoncer les menaces qui pèsent sur l'école publique.
Des interrogations se font également jour sur l'applicabilité réelle du SERVICE MINIMUM D'ACCUEIL en cas de grève.
Nous relayons ces informations car effectivement nous pensons que le service public est en danger et vous laissons en débattre.

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